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Autodéfense - Kenpo

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Type d'annonce: Particulier Offre

Les cours de KENPO de l’association KBMG ont pour projet de familiariser un public de débutants et de sportifs accomplis aux techniques de cet art martial. Les cours s’adressent à tout public y compris aux enfants à partir de 12 ans. Il nécessite néanmoins un certificat médical d’aptitude à la pratique des sports de combat, ainsi qu’une licence sportive (FFKDA) intégrant une assurance. Le kenpo comporte l'étude des atemi (frappes), des nage, kansetsu, katame, jime (travail de projection, rupture articulaire, contrôle et étranglements) à mains nues et avec armes. Son enseignement actuel a conservé les étapes traditionnellement utilisées. Son apprentissage comprend le système interne caractérisé par le travail de respiration, méditation, énergie interne, travail mental. L'autre partie que comprend le kenpo traditionnel est le système externe caractérisé par le développement du contrôle du corps, le durcissement, le maniement d'armes traditionnelles, l'étude des styles de combats d'animaux, l'autodéfense et l’utilisation des points vitaux (kyusho). Horaires : Puteaux Contact
- Le samedi de 16h à 18h dans le petit dojo, allée du marché
- Le vendredi de 17h à 19h dans le grand dojo, allée du marché Issy les Moulineaux – Gymnase Jules Guesde
- Le mercredi de 19h00 à 20h30 au dojo Jules Guesde
- Le vendredi de 20h00 à 22h00 au dojo Jules Guesde Professeur : Thierry FONTREL – Professeur d'arts martiaux, CQP de Kenpo, instructeur fédéral (DIF) de kenpo, de pancrace, et de kick boxing. Conditions d’inscription : 200 euros par an incluant la licence prise auprès de la FFKDA et un certificat médical d'aptitude à la pratique du kenpo.
Association loi 1901 – Identification RNA : W922004284 - N° club FFKDA : 0920697 Pour celles et ceux qui ne savent pas précisément les origines de ces techniques de combat, je cite ci-après, un passage du livre de Kuban Sylvain Guintard, intitulé « Rencontres extraordinaires » édité chez Budo Editions, concernant l’histoire de Maître Saiko Fujita (dernier et 14ème patriarche de l’école Koga de ninjitsu). Il est cofondateur avec Maître Mabuni, créateur du style Shitô de karaté, de la première fédération japonaise de karaté, la Zen Nippon Karate-dô Renmei, après la guerre. Il est également l’héritier de plusieurs écoles martiales : l’une de bâton, l’école Daien ; l’autre de shuriken, armes de jet, l’école Shingetsu, et une autre de kempô traditionnel, l’école de Namban Sattô. « Au début de l’époque Edo, il y a 400 ans, on retrouve la trace d’une école d’arts martiaux nommée Namba-Ippo-ryû (l’école de la voie unique des vagues déchainées), issue de l’école Takenouchi. Le créateur de cette méthode est Namba Ippusai qui reçut les techniques de son père, Namba Ittosai Kaiso…On perd ensuite la trace de cette école, mais elle ressurgit vers la fin de la Edo (1868) sous le nom de Namban-Ippo-ryû. Les idéogrammes Namba, même s’ils se prononcent toujours de la même façon, ne s’écrivent plus « vagues déchaînées » mais Namban « gens du sud ». Saiko Fujita insiste sur le fait que les idéogrammes anciens de sattô s’écrivaient « frapper pour tuer ». C’est le second maître de l’école moderne, le maître de Saiko Fujita, qui changera les idéogrammes, tout en conservant la même prononciation. Satto s’écriva désormais : SA pour, pour satsu, « tuer » et TO pour taosu, « renverser », renverser pour ensuite tuer. Ashimoto Ippusai était un guerrier du clan du village de Nobeoka, ennemis fratricides samouraïs du clan des Satsuma, d’où le sens des nouveaux idéogrammes pour Namban. C’est une allusion aux habitants de l’île septentrionale de Kyushu qui ne voulaient en aucun cas être confondus avec ceux demeurant dans le Japon central de l’île de Honshu. A l’heure actuelle, il existe au Japon, comme dans les écoles de karaté occidentales, une variété incroyable de styles de kempo, qui tous sont de création récente, remontant juste à l’après-guerre… L’école appelée Sattö Kempö n’est pas constituée uniquement de techniques de percussion poings-pieds, c’est un taijutsu-kempö ; une forme d’art de du poing qui comprend des luxations, des immobilisations, des projections, et des étranglements ! D’ailleurs l’ensemble de celles-ci ne porte pas de nom particulier. C’est un art fait pour se débarrasser de plusieurs ennemis simultanément… L’un des points particuliers de cette école d’arts martiaux est le kyüshö-jutsu, la touche des points vitaux et mortels, pour perforer l’ennemi comme on le ferait avec des flèches ou des piques… La posture de base muke-no-kurai ( posture du « grenier sans forme »)est bien antérieure au karaté ancien où il n’y avait pas de posture. Proche de l’ancien jüjutsu de l’école Takenouchi et Yagyu-Shinkage, la façon de fermer le poing est différente du karaté et du jujutsu ancien : le pouce au lieu de se rabattre à l’intérieur de la main sur tous les doigts, vient uniquement toucher l’index, laissant les autres doigts libres…Les angles de frappe sont particuliers à l’école Namban Sattö. Bon nombre de tecchniques de jüjutsu, contenues dans le karaté Shito ryu et ses dérivés comme l’école Wadö ryu de Maître Otsuka proviennent du Namban Satto ryu et des échanges entre Mabuni et Fujita, notamment dans les applications de self-défense ! … Une caractéristique de cette école est l’ordre dans lequel les techniques s’exécutent . On ne bloque pas l’attaque comme en karaté, pour contrer ensuite par un coup puis projeter et conclure par un atemi. On esquive beaucoup pour attaquer l’ennemi sur ses points faibles, les points vitaux, créant une surprise en le déséquilibrant, et le faire vaciller. On enchaîne ensuite par une projection « plaquée » qui l’amène au sol rapidement, et l’on finalise par une luxation, ou un étranglement. Le Namban Sattö kempö n’est pas encore parvenu au rang de « Voie Martiale », un dö, c’est une technique de guerre (Bugeï) pour le combat total… Par contre, les applications des techniques, dans les domaines martiaux, sportifs, avec des combats qui peuvent se ranger du côté des compétitions, style Kyökushinkaï ou Mumonkaï, dans le kempo français ou dans la self-défense sont infinies. » Bibliographie: En 1922, Funakoshi Gichin (1869-1957), fondateur de l'école Shotokan, publie à Tokyo, son premier livre intitulé : Ryû-Kyû Kenpô : To-Te. En 1926, Maître Motobu Chôki (1871-1944), fondateur de l’école Motobu Ryû ou Motobu-Ha-Koshô-Ryû-Kenpô, père du Kenpô moderne, publie son seul livre intitulé : Okinawa Kenpô Karaté-Jutsu. Le Maître Mabuni Kenwa (1889-1952), fondateur de l’école Shitô-ryû, publie un livre intitulé : Goshin-Jutsu Karaté Kenpô En 1958, Maître Saiko Fujita, du Namban Sattö ryu kempô publie un livre intitulé : Kempô Gokui Tôshin Sappo Kappô Meikui (les principes supérieurs des points vitaux qui tuent et réaniment d’après les principes secrets et profonds de l’art du poing).

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